Ces planches illustrent la technique décrite ci dessous

VIEW 1

Total lunar eclipse of 15th June 2011.

Self made newton 200 mm.

Paracorr 2 corrector.

EOS 350 D 400 iso.

Fusion of 4 exposures.

Tone mapping with details enhancer.

VIEW 2

Reflexion and dark nebulae of Orion’s region. Ngc 2023, IC434, B33 (horse head).

Self made newton telescope 275 mm F/3.3.

Paracorr 2 corrector.

EOS 5DMII 1600 iso.

Tone mapping with details enhancer.

Fusion of 6 exposures.

VIEW 3

Earthshine.

Self made newton 305 mm F/3.7

Paracorr 2 corrector.

EOS 1100 D 800 iso.

Tone mapping with lighting effects medium.

Fusion of 4 exposures.

VIEW 4

First moon quart.

Schmidt Cassegrain C.14 355 mm F/11.

Lumenera camera 24×36.

Fusion of 2 images.

Tone mapping with lighting effects natural.

VIEW 5

Globular cluster of Hercules(messier 13).

Self made newton telescope 275 mm F/3.3

Paracorr 2 corrector.

EOS 5DMII 1600 iso.

Fusion of 3 exposures.

VIEW 6

Orion’s nebulae (messier 42).

Self made newton telescope 305 mm F/3.7

Paracorr 1 corrector.

EOS 350D 400 iso.

Fusion of 4 exposures.

VIEW 7

Occultation lune/pleiades 18th july 2009.

80 mm astroprofessionnal F/7  refractor.

EOS 350 D 400 iso.

Tone mapping with details enhancer.

Fusion of 4 exposures.

VIEW 8

Petavius crater

Schmidt Cassegrain C.14 355 mm F/11.

Skynyx camera  2.1M.

3 images.

Tone mapping with details enhancer.

VIEW 9

Solar prominences.

Schmidt Cassegrain C.14 de 355 mm F/11.

Reducer F/ 6.3.

Daystar solar filter 0.5 A and re off-axis baader 150mm.

Basler aca 1300 camera.

Tone mapping painterly mode .

VIEW 10

Solar sunspot and chromosphere.

Schmidt Cassegrain C.14 355 mm F/11. Reducer F/6.3.

Daystar  solar filter 0.5 A and red off-axis baader 150mm.

Basler aca 1300 camera. Tone mapping painterly mode.

VIEW 11

Aroud Tycho crater.

Schmidt Cassegrain C.14 355 mm F/11.

Barlow 1.8 x.

Skynyx 2.1 M +  IR 742 nm filter.

Fusion of 3 exposures

Tone mapping avec details enhancer.

(Double  LPOD 14th  &  15th of December  2011)

VIEW 12

Solar sunspot and chromosphere.

Schmidt Cassegrain C.14 355 mm F/11.

Reducer F/6.3. Daystar solar filter 0.5 A  red off-axis baader 150mm. Basler aca 1300 camera. Tone mapping with painterly mode

L’imagerie astronomique  HDR à grande gamme dynamique

Depuis plusieurs années, les instruments astronomiques, les capteurs des caméras, les appareils photo numériques, (APN) ainsi que les logiciels de traitements d’image n’ont cessé d’évoluer.

Ayant débuté en imagerie du ciel dés l’âge de 13 ans, j’ai toujours été intrigué et fasciné par ce que l’on pouvait exploiter d’une image astronomique.

A l’époque de l’argentique, les négatifs, tels que TP 2415 ou les films inversibles (diapositives) ne permettaient pas, en un seul cliché, d’obtenir des détails à la fois dans les parties sous-exposées et surexposées. (Cas de la lumière cendrée ou des éclipses).

Le travail en laboratoire effectué sur plusieurs négatifs avec différentes expositions était long et fastidieux pour un résultat souvent décevant.

Actuellement le laboratoire photo a été remplacé par l’ordinateur et le nombre d’images utilisé pour certaines conditions de prises de vues a été multiplié par 100 voire 1000 !

Il a donc fallu créer des logiciels capables de gérer un grand nombre d’images et de les fusionner par différentes méthodes.

La technologie de l’imagerie HDR (High Dynamic Range Imaging) gère la restitution des grands écarts lumineux et parmi les logiciels permettant ce type d’imagerie, Photomatix développé par la société HDRsoft a été le premier à permettre la fusion de plusieurs expositions afin de visualiser sur un support ce que le l’œil du photographe a perçu.

Deux solutions s’offrent à l’expérimentateur : la fusion des expositions ainsi que le tone mapping qui, avec divers degrés d’intensité permet d’optimiser le résultat final.

Pour cela en amont, l’appareil photo devra permettre de bracketer les images avec des EV différentes (exposures values ; valeurs d’expositions) issues de la fonction Bracketing.

En ce qui concerne les caméras, ces dernières ont un flot d’acquisition beaucoup plus élevé que les APN avec parfois plus de 100 images par seconde.

De ce fait, il sera utile de trier les images automatiquement ou manuellement via un logiciel adapté du style de Registax 6 par exemple, de manière à ne garder que les meilleures, avant de les mixer sous Photomatix.

Nous pouvons au choix sélectionner des images réduites en jpeg ou issues directement du capteur de l’APN, images désignées sous l’appellation de RAW (format brut de fichiers).

Je recommande d’utiliser bien sûr ce dernier.

Les sujets pour l’imagerie HDR ne manquent pas : cratères lunaires, lumière cendrée, éclipses, surface solaire en H-alpha et certains objets du ciel profond.

Les essais ont été réalisés avec des APN tels l’EOS 1100 D ainsi que le 5D mark II, mais également avec diverses caméras Basler, Skynyx 2.1 M, Lumenera 24×36 mm.

Démarrage du logiciel :

Charger les images raw bracketées.

Ensuite le logiciel propose une première image pour vérifier l’alignement (image HDR intermédiaire 32 bits)

Cocher « align source images » avec correction mouvements horizontaux et verticaux.

Ne pas cocher « réduction du bruit« .

Puis cliquer sur ok.

A la fin du traitement : 2 options.

Fusion d’exposition ou tone mapping avec de nombreux préréglages dans les deux choix.

On peut de toute façon agir sur divers curseurs tels, le micro contraste, les hautes et basses lumières, le gamma bien utile… etc.

De même, il est possible d’avoir des réglages « d’origine » avec le « lighting Effects » (moyen, natural ou surreal).

Finalisation de l’image en réglant la netteté, la luminosité, le contraste, la couleur et le bruit.